Docker

Optimiser la combinaison des commandes Docker build et run

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Docker rationalise le déploiement d’applications grâce à la containerisation. Bien que les commandes docker build et docker run soient généralement utilisées séquentiellement, les combiner peut améliorer significativement l’efficacité, particulièrement lors du développement ou dans les workflows automatisés. Cet article explore des méthodes efficaces pour combiner ces commandes.

Table des matières

Comprendre docker build et docker run

Avant de combiner ces commandes, clarifions leurs fonctions individuelles :

  • docker build : Construit une image Docker à partir d’un Dockerfile. Le Dockerfile fournit les instructions pour construire l’image, incluant la copie de fichiers, l’installation des dépendances et la définition du point d’entrée du conteneur. Le résultat est une nouvelle image identifiée par un ID unique ou une balise.
  • docker run : Crée et démarre un conteneur à partir d’une image Docker existante. Elle accepte l’ID ou la balise de l’image et permet de spécifier des paramètres comme les ports, les volumes et les variables d’environnement. Le conteneur est une instance exécutée de l’image.

Bien que l’exécution séparée soit courante, combiner ces commandes simplifie l’automatisation et la création de scripts.

Combiner les commandes avec l’opérateur double esperluette (&&)

L’approche la plus simple utilise l’opérateur double esperluette (&&). Ceci assure que la commande docker run ne s’exécute que si docker build se termine avec succès (code de retour 0). Ceci empêche de tenter d’exécuter un conteneur à partir d’une build ayant échoué.


docker build -t my-app . && docker run my-app

Ceci construit une image nommée « my-app » à partir du Dockerfile dans le répertoire courant (.). Le succès déclenche l’exécution d’un conteneur à partir de cette image nouvellement construite.

Combiner les commandes avec la substitution de commande

La substitution de commande offre plus de flexibilité, permettant la capture de la sortie de docker build (par exemple, l’ID de l’image) pour l’utilisation dans docker run. Ceci est particulièrement utile lorsqu’on a besoin de balises ou d’ID spécifiques générés pendant le processus de build.


IMAGE_ID=$(docker build -t my-app .) && docker run $IMAGE_ID

Ici, l’ID de l’image est capturé dans la variable IMAGE_ID. L’utilisation de $(...) (préféré aux backticks) améliore la lisibilité et supporte les commandes imbriquées. Une version plus concise est :


docker run $(docker build -t my-app .)

Ceci utilise directement la sortie de docker build comme argument pour docker run.

Bonnes pratiques et considérations

Bien que combiner les commandes simplifie les workflows, considérez ces bonnes pratiques :

  • Gestion des erreurs : Implémentez une gestion robuste des erreurs pour gérer les échecs potentiels de build. Vérifiez les codes de retour ou utilisez des techniques plus sophistiquées comme des scripts de build dédiés.
  • Journalisation : Journalisez les processus de build et d’exécution pour le débogage et la surveillance. Ceci est crucial pour identifier et résoudre les problèmes dans les environnements automatisés.
  • Complexité : Pour les builds ou les déploiements très complexes, des commandes séparées pourraient être plus faciles à gérer et à déboguer. Considérez la complexité de votre processus de build avant de combiner les commandes.
  • Balises d’image : Utilisez toujours des balises d’image descriptives et cohérentes pour une meilleure organisation et traçabilité.

En sélectionnant soigneusement la méthode et en implémentant ces bonnes pratiques, vous pouvez exploiter la puissance des commandes Docker combinées pour des déploiements d’applications conteneurisées efficaces et robustes.

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